Visite papale en Irak, mars 2021. Par Christian Lochon.

Christian Lochon présente un tableau d’ensemble de l’Irak tel que le visite le pape François. Membre fidèle de “Chrétiens de la Méditerranée”, il faut rappeler pour ceux qui le découvriraient la diversité de ses expériences et l’étendue de sa compétence.

Arabisant, attaché culturel en divers pays arabo-musulmans, il a été directeur du Centre culturel français de Bagdad. Il enseigne actuellement à l’université Paris II le Droit des affaires arabes. Il est membre de l’Académie des Sciences d’Outre-Mer.

Il collabore au Bulletin de l’œuvre d’Orient. Sa connaissance aiguë de la situation des chrétiens du Proche-Orient a été mise à profit dans un ouvrage de 2016, Chrétiens du Proche-Orient. Grandeur et malheurs, éditions Jean Maisonneuve, Paris, recensé ici par Bertrand Wallon.

Christian Lochon est très sollicité en ce moment, avant et après la visite du pape François en Irak. Il a participé entre autres à l’émission Cultures Monde de Florian Delorme sur France Culture,  le 1er mars 2021, qu’on peut écouter en replay (1), et à une visioconférence le même jour avec Mgr Mirkis, organisée par l’équipe de l’Œuvre d’Orient (2)

Nous lui sommes d’autant plus reconnaissants de cette présentation de l’état actuel de l’Irak qu’il a rédigée pour l’association, l’accompagnant d’une riche bibliographie : un instantané de la diversité sociale et religieuse du pays, au cœur de ses crises, et avec la place originale qu’y tient une minorité chrétienne dont beaucoup de membres ont dû fuir. Elle-fait face aujourd’hui avec courage aux blessures infligées par la guerre et se retrouve dans l’appel du pape à jouer un rôle citoyen important dans le renouveau de ce pays meurtri.

(1) De Ninive à Maaloula, les chrétiens chassés d’Orient,

https://www.franceculture.fr/emissions/cultures-monde/minorites-religieuses-exister-malgre-tout-14-de-ninive-a-maaloula-les-chretiens-chasses-dorient

(2) https://oeuvre-orient.fr/le-voyage-du-pape-du-5-au-8-mars-2021/.

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Irak, un instantané

Monde arabe, 320 millions d’habitants dont 11 millions de chrétiens.

35 millions d’habitants en Irak (433 513 km2).

Arabes 85% dont Chiites (70%), Sunnites (28%), Chrétiens (2%), Sabéens

Kurdes 11% dont 15% de Chiites faïlis,

Chabaks, Yézidis, Turkmènes 2 à 3%, Assyriens 1%

HISTORIQUE

Parmi nos ancêtres culturels, avant l’Égypte et la Grèce, nous devons rappeler nos emprunts bibliques (le Déluge, Noé, Job) aux textes de l’épopée de Gilgamesh (2500 av. J.C.).

L’Église chrétienne est établie en Irak très tôt ; le premier évêque de Kirkouk est attesté en 117.

Comme l’Irak est occupé par la dynastie iranienne des Sassanides, l’Église nationale appelée “d’Orient” doit couper les liens avec Byzance et Antioche et adopter une théologie indépendante, le diaphysisme (le Christ a deux natures et deux personnes). Ses missionnaires évangéliseront jusqu’en Chine le long de la Route de la Soie, mais l’invasion mongole conduira les fidèles à se réfugier dans les montagnes du Kurdistan au XIIIe siècle.

Les califes abbassides (750-1256) apprécient le rôle culturel et scientifique de l’élite chrétienne (traduction en arabe des ouvrages grecs) et respectent leur Patriarche dont le siège est aussi à Bagdad. Les Mongols ayant détruit Bagdad en 1256, les chrétiens gagneront le Nord, Mossoul (20% de la population au XVIe siècle) et la plaine de Ninive.

Lors de la création du Royaume irakien (1921-1958), enlevé à l’Empire Ottoman par la Grande-Bretagne, les chrétiens, sécurisés, reviennent à Bagdad et à Bassorah pour leurs activités commerciales et industrielles, les écoles et l’université (Bagdad College des Jésuites américains). Le Patriarche chaldéen est nommé Sénateur à vie comme le Grand Rabbin.

Le 14 juillet 1958, la famille royale exécutée, l’Irak devient une république dirigée par le Général Abdelkarim Qassem. Une série de coups d’État s’ensuit.

8 février 1963, coup d’Etat Baathiste avec Abdessalam Aref, tué dans un accident, auquel, le 15 avril 1966, son frère Abderrahmane Aref succède.

17 juillet 1968, coup d’Etat du Général Ahmed Hassan Al Bakr, dont le neveu Saddam Hussein devient Vice-Président en 1971.

17 juillet 1979, Saddam Hussein (1937-2006)) prend le pouvoir. Ses ambitions territoriales sur le Koweït feront subir à la population un terrible embargo.

2003, intervention américaine, les chrétiens victimes de rackets fuient à l’étranger et au Kurdistan.

Les chiites investissent Bagdad, menacent sunnites et minorités. Bagdad compte en 2003 50% de sunnites et en 2017, 20%.

Les chrétiens, en 2003, sont 1 million 300 000 ; en 2018, 300 000 (150 000 au Kurdistan).

Les sunnites, ulcérés par la dissolution du parti Baath, de l’armée nationale et des Services spéciaux, sont recrutés par Al Qaïda puis par Daech (Al Baghadi, pseudo-calife en 2016).

En 2014, Daech s’empare de Mossoul, massacrant les yézidis, les chiites et expulsant les chrétiens qui devront se réfugier dans la province du Kurdistan, abandonnant leurs villages de la Plaine de Ninive.

En 2017, l’armée irakienne reprend Mossoul mais les Daéchis maintiennent des poches de résistance.

Le GOUVERNEMENT FÉDÉRAL IRAKIEN actuel, siégeant à Bagdad, répartit les postes de l’exécutif et du législatif selon une méthode confessionnelle à la libanaise : le Président de la République est un sunnite kurde (Barham Saleh), le Président du Parlement est un sunnite arabe, le Président du Conseil est un chiite arabe (Mustafa Al Kadhémi).

Les élections législatives du 12 mai 2018, ont donné lieu à 65% d’abstentions, et réservé 25% des sièges parlementaires aux femmes.

ECONOMIE FEDERALE

Les réserves de pétrole sont estimées à 150 milliards de barils ; les réserves de gaz naturel à 3 200 milliards de mètres cubes.

Le meilleur client est Petrochina, mais le prix du baril est descendu à 20 dollars (1).

La corruption a capté, depuis 2003, 300 milliards de dollars.

INSECURITE

Politique, des milices pro-iraniennes chiites dans le Sud, occupent les postes douaniers aux frontières iranienne et syrienne, des milices sunnites anti-Daech font de même dans la région de Mossoul.

Sociale, déliquescence des services publics, 5 millions de chômeurs, coupures d’électricité quotidiennes durant 20 heures, 13% de logements informels, 2 millions de personnes déplacées, attentats, rackets, enlèvements.

Climatique, qui a entraîné la baisse des emplois agricoles de 34% de la population en 1991 à 19% en 2017.

Sanitaire, la pandémie COVID n’est pas contrôlée, les bonbonnes d’oxygène manquent.

Alimentaire, plus du tiers des citoyens sont sous le seuil de pauvreté,

Ecologique, l’écosystème fluvial est perturbé du fait de l’assèchement des marais du Sud par Saddam Hussein et des barrages turcs en amont du Tigre et de l’Euphrate, qui diminuent considérablement le débit de ces fleuves.

La PROVINCE AUTONOME DU KURDISTAN bénéficie d’une zone de protection aérienne depuis 1992 et d’une semi-autonomie.

Le clan Barzani d’Erbil dirige la province, opposé au clan Talabani de Suleïmaniyé au Sud-Est, près de la frontière iranienne, d’où sont issus l’ancien président fédéral, Jalal Talabani, décédé, et l’actuel, Barham Saleh.

L’économie est basée sur le pétrole local, les échanges commerciaux avec la Turquie.

De nombreux déplacés chrétiens, musulmans, yézidis y résident.

SITUATION DES CHRÉTIENS

Il est à remarquer que les chrétiens irakiens ont conservé les dénominations des peuples de l’ancienne Mésopotamie, Assyriens pour les fidèles de l’Eglise diaphysite d’Orient et Chaldéens pour ceux qui ont adopté le catholicisme.

Les chrétiens ont toujours joué un rôle important dans la culture irakienne comme l’a rappelé la thèse soutenue en janvier 2018 à l’Université de Paris II par Madame Maha Al Haïdar, qui était alors consul à l’ambassade d’Irak à Paris, intitulée Influences et conséquences d’un siècle d’enseignement de la langue française en Irak (1869-1958). Elle montre combien les écoles catholiques ont contribué à former l’élite intellectuelle chrétienne et musulmane et les premiers journalistes du pays. Aujourd’hui, l’Ecole Saint-Raphaêl de Bagdad, dirigée par les Sœurs dominicaines chaldéennes, accueille 1200 élèves dont une centaine seulement sont chrétiens. Les religieuses gèrent les meilleurs hôpitaux et maternités.

La Constitution dans son article 2 stipule que Islam est la religion officielle de l’État irakien et la charia, la source principale de la législation.

La formule “La illah ilallah” (Il n’y a de dieu que Dieu) sur le drapeau irakien, introduite à la fin du régime Saddam pour satisfaire les ultras, a été maintenue.

Une loi de 2016 impose l’islam aux enfants mineurs si l’un des parents se convertit à l’islam. D’autre part, tout enfant né de père inconnu devient obligatoirement musulman, alors que tant de femmes non musulmanes ont été violées par les Daechis.

Les historiens nationalistes excluent le passé anté-arabe, imposent une lecture littérale arabiste du passé sans mention du christianisme.

Mgr Yusif Mirkis, archevêque de Kirkouk, résumait ainsi la situation en 2017 : “Nous avons quitté une ère nationaliste baasiste pour tomber dans un islamisme théocratique encore plus dangereux”.

Néanmoins, des réactions pro-chrétiennes se font entendre

L’universitaire chiite, Saad Salloum, Co-Président du Conseil Supérieur Interculturel et Interreligieux, auteur des Chrétiens d’Irak, édité à Bagdad en 2013 en arabe proclame que “L’Irak est un arbre musulman mais les racines sont chrétiennes. Peut-on séparer un arbre de ses racines ?”

Le 1er novembre 2019, le Patriarche chaldéen s’était rendu sur la Place Tahrir à Bagdad au milieu des manifestants. Accueilli avec enthousiasme, les jeunes lui avaient dit: “Vous chrétiens, vous êtes les origines de ce pays”. En février 2020, se mêlant aux manifestants à Bagdad, le Père dominicain Amir Jaje s’est entendu dire: “Nous respectons le clergé chrétien mais nous ne voulons plus des religieux musulmans ; on cherche à avoir un pays et non subir le sectarisme religieux. On veut un pays libéré de l’emprise iranienne”. Les chrétiens, ce sel de la terre mésopotamienne, se qualifient ainsi pour obtenir leur droit à une citoyenneté égale.

ÉTAPES DU PAPE FRANÇOIS EN IRAK

Les étapes, établies par le Vatican en corrélation étroite avec les autorités irakiennes qui auront été en charge de la sécurité de Sa Sainteté, ont tenu compte du fait que le Saint-Père aura rencontré toutes les composantes du peuple irakien.

Le 5 mars 2021, le Pape, à son arrivée à Bagdad, est accueilli au pied de l’avion par le Premier Ministre, Arabe chiite, puis il se rend au Palais du Président Fédéral, Kurde sunnite et rencontre aussi le Président du Parlement, Arabe sunnite. Le Premier Ministre aura avec enthousiasma déclaré le 6 mars “Fête de la Coexistence”. Dans sa première allocution, le Pape aura évoqué les terribles persécutions infligées aux Yézidis par Daech. Evoquant la situation des jeunes, très nombreux, il regrette l’importance de la corruption à laquelle il faut remédier.

Il se rend ensuite à la cathédrale syriaque catholique de Notre-Dame de l’Annonciation, où un attentat fit de nombreuses victimes durant une messe en 2011, pour y rencontrer les membres du clergé syriaque, chaldéen, arménien.

Le 6 mars, comme avait voulu le faire le pape Jean-Paul II en 2000, le pape se rend à Our, symbole des trois religions liées par le lieu de la naissance d’Abraham, où il rencontre les délégations de religieux sunnites, chiites, chrétiens, yézidis, sabéens. Après son allocution, les chefs religieux se pressent autour de lui dans l’enthousiasme. Auparavant, le Pape rend visite à Najef au Grand Ayatollah Sistani, nationaliste chiite, opposé à l’hégémonie iranienne et au principe de la Suprématie du Clerc sur le Gouvernant réhabilité par Khomeïni. Ce fut un moment de partage dans la simplicité, dans la modeste demeure du plus grand dignitaire chiite. Dans un communiqué, il souhaitait que les “chrétiens vivent en paix et bénéficient de leurs droits constitutionnels”. Une délégation de fidèles irakiens de cette obédience (“Maja’iyya“) chiite avait déjà été reçue au Vatican. Le soir, à Bagdad, une messe en rite chaldéen aura été célébrée dans la cathédrale Saint Joseph devant 200 fidèles et 50 invités tandis que 200 autres fidèles assistaient en dehors du sanctuaire.

Le 7 mars, à Erbil, le Pape rend visite aux autorités sunnites du Kurdistan puis prie à Mossoul, la plus grande ville sunnite, sur un espace dégagé proche des églises détruites de la Veille Ville. Il y dit ces paroles fortes :

“Nous voulons la fraternité et non le fratricide. Ils déshonorent le nom de Dieu ceux qui font des actes criminels. L’amour est plus fort que la haine !”

Que le Pape prie pour la paix dans la capitale du Nord a touché tous les Mossouliotes, fiers du passé culturel de leur ville. 70 familles chrétiennes ont regagné Mossoul, en général bien accueillies par leurs voisins musulmans, tandis que 50 étudiants chrétiens suivent les cours de l’Université sans loger en ville. A Mossoul, les Émirats Arabes Unis se sont engagés à reconstruire la Mosquée Nouri, célèbre par son minaret “bossu” qui orne les billets de banque et que Daech a fait exploser, ainsi que la cathédrale chaldéenne Al Tahira et la chapelle du Couvent Dominicain, Notre-Dame de l’Heure, surmontée d’une horloge offerte par l’Impératrice Eugénie et qui faisait la fierté de la ville.

A Qaraqoch, Rome des syriaques, il inaugure leur cathédrale. Le soir, la messe papale de rite latin est célébrée dans le stade d’Erbil, qui peut contenir 25 000 personnes mais seulement 10.000 ont été admises. C’est une immense joie pour les chrétiens mais aussi pour tous les Irakiens qui voient un Chef d’État étranger, grande figure spirituelle mondiale, qui leur rend visite après plusieurs dizaines d’années de mise à l’écart

Mgr Leonardo Sandri avait ainsi défini cette visite papale : “Malgré les drames vécus par les communautés chrétiennes, ce voyage a pour objectif de montrer combien elles contribuent à la reconstruction du pays.” Comme le souligne le Père dominicain Amir Jaje, né à Qaraqoch, membre du Conseil pontifical pour le dialogue interreligieux : “Le Saint-Père sera venu pour soutenir le pays tout entier qui se remet debout. Les Irakiens ont besoin du message de soutien d’une personnalité aussi symbolique que le Pape. Le Pape François aura su aller au-delà des différences religieuses sans donner l’impression aux chrétiens qu’il les délaisse.” Sa Sainteté a affirmé qu’il conservait l’Irak dans son cœur.

Christian LOCHON

(1) NdlR. Voir cependant un article de La Croix du 9 mars 2021, “Le prix du pétrole retrouve son niveau d’avant-crise“, qui signale une hausse récente jusqu’à 70 dollars le baril.

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ELEMENTS BIBLOGRAPHIQUES

On pourra voir aussi le relevé des recensions sur les thèmes de l’Irak, du Moyen-Orient et du voyage papal, publiées sur ce site sous la direction de Nicole Girardot.

Al HAIDAR MAJEED Maha, Influence et conséquence d’un siècle d’enseignement de la langue française en Irak (1869-1958, thèse soutenue à Paris IV le 15 janvier 2018

BAR HEBRAEUS, La Chronographie, Belgique, Fernelmont, Editions Modulaires Européennes, 3 volumes, 2013

BILLOUD Jean-Michel, Histoire des Chrétiens d’Orient, L’Harmattan, 1995

BLACHERE Régis dir, 1200e anniversaire de la fondation de Bagdad, Leiden, Arabica, Brill, 1962

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BOTTA Paul-Emile, dessins de E. Flandin, Monuments de Ninive, Imprimerie Nationale, 1849-1850

BRIERE Maurice, Histoire du couvent de Rabban Hormizd de 1808 à 1832, Orient Chrétien, 1912

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DEBS Jacques, A la rencontre des Églises premières, Albin Michel, 2013

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FIEY Jean Marie, Assyrie chrétienne, Beyrouth, Imprimerie Catholique, 1965

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FIEY J.M., Chrétiens syriaques sous les Abbassides, Université de Louvain, CSCO 420, 1980

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Photo Œuvre d’Orient.

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