Liban : voyage au coeur du Hezboland

Le Tribunal Spécial pour le Liban, qui enquête

sur le meurtre de Rafic Hariri, pourrait accuser le Hezbollah.

Mais ce dernier, fort de son action sociale, paraît intouchable. Reportage au Sud-Liban où même les forces de l’ONU se font discrètes. Sur un fond de musique africaine, la route fraîchement asphaltée se déroule devant le quatre-quatre blanc. Nous sommes dans un des tout-terrains de la Finul, Force in­térimaire des Nations Unies au Liban. « Et celle-ci, c’est nous qui l’avons refaite ? », demande le chauffeur du contingent ghanéen. « Non, pas celle-ci. Ce n’est pas nous… », corrige son collègue qui regarde, impassible, le serpentin de bitume courir entre les oliviers. Tout autour, le Sud-Liban, zone tampon entre le Liban et Israël, cible prioritaire, avec la banlieue sud de Beyrouth, des bombardements israéliens pendant l’été 2006. Ici, sur ces collines arides où nichent parfois des villages, l’aviation de l’État hébreu aurait déversé des centaines de milliers de bombes.Quatre années après ces 33 jours d’affrontements, les dégâts sont à peine visibles. Ici et là quelques ruines, des maisons éventrées et burinées par les éclats d’obus. Dans les villages tournent encore quelques bétonnières, les ouvriers s’affairent autour des bâtiments en chantier. Qui finance tous ces travaux ? Le Hezbollah.Le véhicule blanc de l’ONU fend les nuages de poussière, quitte les villages. Direction : le camp de base du contingent ghanéen.” Lire la suite sur le site de Témoignage Chrétien

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