Elle a eu lieu le 18 septembre, à l’occasion de la Semaine mondiale pour la paix en Palestine et en Israël, et a porté sur le sens de la quête d’un foyer spirituel en Terre Sainte.
Sa Béatitude le Patriarche Théophile III de Jérusalem et de toute la Palestine a livré une homélie dans laquelle il a affirmé que celles et ceux qui vivent en Terre Sainte sont les témoins vivants de la rencontre entre le divin et l’humain. Photo: WCC
19 Septembre 2023
Des personnes se sont réunies en ligne et hors ligne pour prier, pour défendre et pour montrer leur solidarité avec les populations de Terre Sainte.
Cette année, la Semaine mondiale pour la paix en Palestine et en Israël se déroule du 16 au 23 septembre sur le thème “Nulle part où poser la tête” qui évoque la difficulté des familles palestiniennes et d’autres à trouver un foyer d’union.
Le Secrétaire général du COE, le pasteur Jerry Pillay, a ouvert la prière par des salutations, soulignant que le thème “est profondément enraciné dans la souffrance du peuple palestinien”.
Le pasteur Pillay s’est attardé sur l’importance profonde de la terre. “En effet, le droit de la famille à disposer d’un foyer est sacré», a-t-il soutenu, faisant observer «la souffrance d’un peuple qui aspire depuis des décennies à un endroit où poser la tête en paix.”
“Leurs terres leur ont été prises, leurs maisons détruites, leurs droits à la sécurité et à la dignité niés”, a déploré le pasteur Pillay. “Lorsque l’on prive des personnes de leur terre, on leur ôte leurs racines et leur sentiment d’appartenance.”
Sa Béatitude le Patriarche Théophile III de Jérusalem et de toute la Palestine a livré une homélie dans laquelle il a affirmé que celles et ceux qui vivent en Terre Sainte sont les témoins vivants de la rencontre entre le divin et l’humain.
“La Terre Sainte est le foyer de toutes les personnes de bonne volonté, et il y a de la place pour toutes et tous”, a-t-il indiqué. “Depuis des siècles, la Terre Sainte est marquée par la pluralité des ethnies, des cultures et des religions et si certains groupes radicaux tentent désormais de changer cette réalité et d’altérer l’intégrité de la Terre Sainte, nous sommes témoins d’une histoire sacrée qui embrasse tous les enfants des religions monothéistes.”
Le Patriarche a fait part de ses préoccupations : sans cette diversité de vie et religions en Terre Sainte, la région perdra son caractère fondamental et sa mission. “Notre Seigneur Jésus Christ n’avait peut-être nulle part où poser la tête, mais nous disposons d’un foyer tant réel que spirituel en Terre Sainte en raison de cette rencontre entre le divin et l’humain, un foyer sur terre qui fait écho à notre foyer céleste et à la destinée humaine commune que nous partageons toutes et tous”, a-t-il expliqué. “Nous prions et travaillons avec ferveur et sans relâche pour la paix en Terre Sainte.”
Lors de la Semaine mondiale pour la paix en Palestine et en Israël, qui englobe la Journée internationale de prière pour la paix du 21 septembre, les organisations ecclésiales, les paroisses et les fidèles sont encouragés à porter un témoignage commun en participant au culte, aux événements éducatifs et aux actions en faveur de la paix et de la justice pour les peuples de Palestine et d’Israël.
Les paroisses et les fidèles du monde entier qui partagent l’espérance de la justice s’uniront au cours de cette semaine pour entreprendre, ensemble, des actions pacifiques afin de susciter un témoignage public international commun.
Ecouter la totalité du texte (en anglais).
Texte et images COE
