Pas de jasmin pour l'Algérie

Malgré un début de mobilisation en janvier, les dernières manifestations ont peu rassemblé et le régime a repris les choses en main. Des jeunes algériens témoignent.

En janvier, l’Algérie faisait partie des candidats possibles au changement de régime, au même titre que la Tunisie ou l’Égypte. Pourtant, deux mois plus tard, la révolution se fait attendre.

Les manifestations des 12 et 19 et 26 février, lancées à l’initiative du mouvement d’opposition CNCD (Coordination nationale pour le changement et la démocratie) n’ont pu avoir lieu, les partipants étant refoulés par les policiers.

Le 26 février, ces derniers étant bien plus nombreux que les opposants. Le mouvement semble essouflé et divisé. Si des manifestations ont toujours lieu, elles sont devenues locales et « sectorielles ». Les étudiants protestent contre la dévalorisation des diplômes. Les douaniers, les greffiers de justice et le personnel soignant demandent une augmentation de salaire.

Afin d’apaiser la grogne, le président Abdelaziz Bouteflika a levé l’état d’urgence instauré depuis 1992 dans un décret publié le 24 février. Certains partis politiques et journaux qui attendent leur reconnaissance officielle depuis des années devraient se faire remettre un agréement. Ils devraient également avoir accès aux médias audiovisuels. Une série de mesures visant à développer l’emploi des jeunes,  à construire de nouveaux logements et à subventionner le prix de nouveaux aliments ont également été adoptées. Lire la suite sur le site du journal Témoignage Chrétien