Place de la religion dans le débat politique, actes terroristes et prescriptions du Coran, le représentant des musulmans en France Mohammed Moussaoui prend position.
“Après les attentats de Bagdad et d’Alexandrie, Mohammed Moussaoui a clairement pris position pour défendre les chrétiens. Il a notamment signé, en novembre dernier, l’appel de La Vie en faveur des chrétiens d’Irak et celui de Respect magazine sur « l’islam bafoué par les terroristes », qui sera suivi par une marche le 29 janvier. Deux ans après son élection, le président du Conseil français du culte musulman (CFCM) trouve enfin ses marques dans le débat national.
Comment expliquez-vous que les islamistes s’attaquent désormais à des églises ?
Ces criminels constatent une hausse du sentiment antimusulman en Europe et aux États-Unis. Ils aimeraient en profiter pour convertir l’opinion publique internationale à leur thèse, selon laquelle il n’y a pas de vie possible entre chrétiens et musulmans. Aux yeux de ces terroristes, les attentats contre les églises constituent un bon moyen pour faire basculer dans leur camp ceux qui croient encore que vivre ensemble est possible.
Vous parlez de « terroristes » ou de « criminels », mais pas d’« islamistes », pourquoi ?
Les mots ont un impact : lorsque l’on évoque l’islamisme, chacun entend « islam ». Le fait d’associer ces deux mots, même inconsciemment, me gêne. Je préfère parler clairement de « criminels », pour les distinguer de l’islam.
Pour vous, ils ne sont pas musulmans ?
Ce sont peut-être des musulmans, mais les actes qu’ils commettent sont des crimes. Chez les chrétiens et chez les juifs, il y a des criminels et vous les appelez ainsi.” Lire la suite sur le site du journal La Vie