Liban: revue de presse à l'occasion de la Saint Maron

Aoun : « La messe à Brad n’élimine pas celles qui seront célébrées ailleurs »
Le chef du Courant patriotique libre, Michel Aoun, est arrivé hier à Alep à bord d’un avion privé, pour participer à la commémoration qui aura lieu à Brad, à l’occasion de la fête de saint Maron. M. Aoun était accompagné de l’ancien chef de l’État, Émile Lahoud, du ministre Gebran Bassil, et de plusieurs députés et anciens députés du Bloc du changement et de la réforme.

“Dès son arrivée, le général Aoun, qui a été reçu par le mohafez d’Alep, a prononcé une allocution dans laquelle il a affirmé que sa visite en Syrie « revêt une importance historique du fait qu’elle entame un nouveau processus pour la renaissance de l’héritage culturel chrétien du Machrek. Car c’est de là que le christianisme est originaire, et, surtout, l’Église d’Antioche à laquelle appartiennent toutes les communautés chrétiennes du Machrek”. Lire la suite sur le site du journal L’Orient Le Jour

Sfeir : « Le maronitisme est un projet de liberté dont le symbole est le Liban »
Dans son message traditionnel du carême, le patriarche a souligné hier la nature et l’importance des liens particuliers qui unissent les maronites au Liban et aux autres communautés libanaises.

“Le message du carême rendu public hier par le patriarche maronite, le cardinal Nasrallah Sfeir, revêt cette année une importance particulière du fait que l’Église maronite célèbre le 1 600e anniversaire du décès de son fondateur, le moine et ermite du IVe siècle, saint Maron. « Le centre de gravité des maronites se trouve au Liban, affirme en particulier le patriarche dans son message. Les maronites ont en effet écrit leur premier et véritable livre d’histoire non sur des pages de papier, mais sur le livre de la terre libanaise, une terre qui a pris pour eux une triple dimension : terre nourricière, terre où ils ont adoré Dieu, terre qui les a défendus.” Lire la suite de l’article sur le site de L’Orient Le Jour

Geagea : La Saint-Maron ne se fête qu’à Beyrouth, et sous l’égide du patriarche
Le président du conseil exécutif des Forces libanaises, Samir Geagea, a affirmé hier qu’il n’y a « qu’un seul saint Maron », qui ne saurait se dédoubler entre Beyrouth et Brad (Syrie).
« Les personnalités qui se sont rendues à Brad n’y ont pas été pour la Saint-Maron, mais pour des raisons politiques », a-t-il indiqué hier dans un entretien à la Future News. « Émile Lahoud s’est toujours considéré comme laïc, au sens soviétique du terme, du moins. Il a toujours fait peu de cas des manifestations religieuses, sauf lors de certaines manifestations officielles. Ce n’est donc pas pour la Saint-Maron qu’il a fait le déplacement avec les autres (Michel Aoun et Sleimane Frangié) jusqu’à Brad », a estimé M. Geagea. « Ils vont pour utiliser saint Maron comme couverture à une relation avec Damas qui les embarrasse un peu et cherchent à donner l’impression que maronitisme et Syrie font bon ménage pour justifier leur alliance avec la Syrie», a-t-il dit.” Lire la suite sur le site du journal L’Orient Le Jour