“En se rendant au Liban, on méditera les vers de Charles Corm: “On n’a jamais vu, nulle part sur la terre, ni si petit pays, ni si vaste destin”. Lamartine, qui y résida une annee en 1830, partageait cet enthousiasme: “Vous ne trouverez nulle part en Europe plus de bienveillance et d’accueil qu’on ne prodigue ici” et Maurice Barres pretendait, en 1914, que “Ies frissons du Liban courent Ie monde”. Paris a depuis deux ans une place de Beyrouth, à I’intersection des avenues Marceau et Pierre-de-Serbie. Tandis que Ie New York Times à classé Beyrouth première destination mondiale pour 2009, Ie guide Lonely Planet I’a placée au deuxième rang des 10 vilies à voir pour son charme, sa vivacite et son dynamisme.
Le Liban partage avec la Mésopotamie de nombreux mythes, comme celui de Gilgamesh (2500 av J.-C.) – dont Ie héros se rend au Liban, à la foret des Cèdres, pour y vaincre un géant, incarnation du Mal -, qui seront transmis a la civilisation grecque puis occidentale au cours de la deuxieme moitié du 1er millenaire av J.-C. Europe, la fille du roi de Tyr enlevée par Jupiter, Minos, Phedre et Ariane sont des personnages mythiques nés au Liban”. Lire la suite de l’article de Christian Lochon , membre du réseau Chrétiens de la Méditerranée, publié dans la revue “Entre nous” de l’association Arts et Vie.
