Comme chaque année nous faisons connaître la démarche de la Lumière de Bethléhem, portée par deux mouvements scouts chrétiens. L’un d’entre eux, les Scouts et Guides de France, est notre partenaire dans le cadre du CCFD-Terre Solidaire.
En France, c’est une démarche portée par les Eclaireuses et Eclaireurs Unionistes de France (EEUdF) et les Scouts et Guides de France (SGDF).
La lumière de la Paix de Bethléem est un évènement scout chrétien (œcuménique) qui se déroule chaque année pendant la période de l’Avent et jusqu’au 2 février 2025.
Habituellement allumée dans la grotte de la nativité à Bethléem, la lumière est rapportée à Vienne en Autriche, puis transmise partout en Europe.
Pour nous, Scouts et Guides de France, il est essentiel de partager la Lumière de la paix avec tous ceux et celles qui en ont besoin et avec qui nous voulons célébrer la période de l’Avent et de Noël. Chacun et chacune peut participer à sa transmission, qu’il soit scout, guide ou non. La lumière est une opportunité d’agir pour un monde plus fraternel. C’est un symbole d’espoir à l’échelle locale et mondiale. Elle nous redit simplement la présence du Christ dans nos vies et l’importance de rappeler cette présence à tous ceux et celles qui en ont besoin.
Voir l’ensemble de l’initiative sur le site des SGDF :
https://sgdf.fr/lumiere-de-la-paix-de-bethleem/partager-la-lumiere/
Une démarche spirituelle : “Ensemble, vivons son espérance”
Et maintenant, voici encore ce que le Seigneur déclare : “Quand le royaume de Babylone aura duré soixante-dix ans, alors j’interviendrai pour vous et je réaliserai le bien que je vous ai promis : je vous ferai revenir ici, à Jérusalem. Car moi, le Seigneur, je sais bien quels projets je forme pour vous ; et je vous l’affirme : ce ne sont pas des projets de malheur mais des projets de bonheur. Je veux vous donner un avenir à espérer. Si vous venez alors m’appeler et me prier, je vous écouterai ; si vous vous tournez vers moi, vous me retrouverez. Moi, le Seigneur, je vous le déclare : si vous me recherchez de tout votre cœur, je me laisserai trouver par vous. Je vous rétablirai, je vous ferai sortir de chez toutes les nations et de tous les endroits où je vous ai dispersés. Je vous rassemblerai et je vous ferai revenir en ce lieu d’où je vous ai fait déporter, déclare le Seigneur.”
Jérémie 29, 10-14
Prière
Seigneur, tu rêves d’un monde paisible.
Avant nous, avant nos rêves, il y avait toi, ton projet pour nous, et la promesse que tu nous fais. Donne-nous de l’écouter comme tu nous écoutes. Comme la promesse scoute et guide, tu as pris un engagement pour nous, celui de nous donner une paix à espérer.
Merci pour le cadeau que tu nous fais ! Nous avons tous besoin d’une espérance en nous, d’une petite flamme au milieu de la nuit qui passe de main en main, ou de sourire en sourire. Cette espérance, fragile comme un enfant à Noël, nous donne une force immense !
Seigneur, nous vivons l’espérance que tu nous donnes en nous engageant à notre tour. Au travers de ma promesse, je m’engage à participer à la construction d’un monde plus juste, fraternel et apaisé.
Nous vous annonçons la paix !
Mais concrètement, quelle paix nous est annoncée ?
Dans ce chapitre, Jérémie nous parle du projet que Dieu forme avec nous. Il nous l’affirme, ce n’est pas un projet de malheur mais au contraire un beau projet de paix. Un rêve qui nous rassemble, un but commun. Il nous appelle à construire une paix véritable : en offrant un asile, en avançant même à travers les difficultés et en luttant pour une solidarité inconditionnelle. Nous vous annonçons la paix. Et pas n’importe laquelle, celle qui nous rassemble et nous donne un avenir commun à espérer.
Parce qu’on parle bien d’espérance ici. Ce qui nous est donné dans le texte, c’est un “avenir à espérer”. L’espérance, c’est justement ça : une manière de se projeter dans un avenir désirable, un futur qui nous paraît plus juste, plus heureux, plus prospère. Dans la Bible, c’est l’espérance du Royaume de Dieu.
Dans notre avenir désirable, on n’imagine pas qu’il y ait encore des guerres ! La paix, c’est notre objectif. Mais la paix, c’est aussi le chemin de notre espérance : on ne peut pas construire par la guerre. La paix est donc essentielle pour entretenir notre espérance.
De même que notre espérance est essentielle pour préparer la paix. Si on n’a aucun rêve en tête, si on ne peut pas imaginer un lendemain meilleur, comment se motiver pour agir aujourd’hui ? Même quand le présent est difficile et l’avenir incertain, on se met en route avec la force de l’espérance !
Et justement, on sait ce que c’est : un présent difficile, un quotidien marqué par la violence. Dans Jérusalem, qui est mentionnée dans le texte, et dans beaucoup d’autres endroits, des gens vivent la guerre, pleurent la guerre, fuient la guerre. Avec ces personnes, notre espérance de Paix prend encore plus de sens.
Au milieu de ces conflits, on veut rappeler un message de paix qui concerne tout le monde. Nous croyons que nous pouvons vivre ensemble, riches de nos différences. C’est la promesse que nous offre ce texte, que tout le monde trouve sa place dans le peuple de Dieu. Nous pouvons la reconnaître dans le style de vie de Jésus.
Car oui, Il est vraiment avec nous, comme cette petite lumière de Bethléem. Au travers des bruits de guerre résonne une clameur d’espérance. Vous l’entendez ? Elle arrive à Noël ! Vous l’appelez et priez, Il vous écoute. Car vous le cherchez de tout votre cœur, Il se laisse trouver.
Ce message est inconditionnel !
Il nous donne une Paix à espérer, à nous de la faire vivre.
Textes et images site des SGDF