Dans une région comme le Moyen-Orient, l’eau a une importance capitale. Les faibles précipitations et ressources disponibles obligent les autorités israéliennes à des régulations qui défavorisent le plus souvent le peuple palestinien.La bonne gestion des ressources hydriques de la planète est la condition sine qua non du succès de la lutte contre la faim, la pauvreté et la mortalité infantile dans le monde. C’est le message qui arrive de Stockholm, où s’est conclue ce samedi 11 septembre la “Semaine mondiale de l’eau”. Cette question est d’une actualité brûlante dans nos pays. Le Moyen-Orient connaît en effet dans son ensemble un climat semi-aride, voire aride, rendant cruciale la problématique de l’eau.
La compétition pour cette ressource est une réalité dans la région, et ce dès l’arrivée des premiers Sionistes au début du siècle dernier. L’une des principales sources, le Jourdain, ainsi que ses affluents, traversent en effet le Liban, la Syrie, la Jordanie, les Territoires palestiniens et Israël. De même, deux grandes nappes souterraines sont situées entre la Palestine et Israël. Suite à la guerre des six jours, l’acquisition de nouveaux territoires permet à l’Etat hébreu d’étendre son accès aux ressources hydriques, mais n’apporte pas de solution définitive au problème de l’auto-suffisance.
La question de l’eau possède un versant quantitatif, mais aussi qualitatif, car la surexploitation des ressources entraîne la pollution des nappes, qui ne peuvent se renouveler au même rythme que leur utilisation.” Lire la suite sur le site du Patriarcat Latin de Jérusalem
