Solidarité Palestine : contre la censure et la répression, pour la défense des libertés, grand succès du rassemblement du 18 janvier 2011

Solidarité avec la Palestine: contre la censure et pour le respect des libertés démocratiques.

1 500 personnes se sont rassemblées, en dépit du froid, sur la place du Panthéon, mardi 18 janvier, de 18h30 à 20h30, afin de tenir la conférence-débat avec Stéphane Hessel et ses invités, qui devait avoir lieu le 18 janvier à l’Ecole normale supérieure et que la directrice de , Mme Monique Canto-Sperber a interdite le 12 janvier.

Dans un éditorial publié le 13 janvier sur le site du Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF), Richard Prasquier, son président, s’était félicité de cette censure : « C’est bien le CRIF, écrit-il, qui est à la manœuvre derrière toutes les procédures contre le boycott. » Et d’ajouter : la ministre « Valérie Pécresse (…) ainsi que le rectorat de l’Université de Paris que nous avons contactés en urgence ont réagi sans ambiguïté : je leur rends hommage, ainsi qu’à Claude Cohen Tanoudij, (…) Bernard Henri Lévy et Alain Finkielkraut »- ces derniers ont d’ailleurs démenti toute intervention auprès de l’école

Mais la démarche liberticide du « patron » du CRIF s’est retournée contre lui, comme n’ont pas manqué de le souligner, chacun à sa façon, plusieurs des intervenants au meeting. Plus de 1 500 citoyens de tous horizons rassemblés devant le Panthéon, soit cinq fois plus que n’en aurait contenu la salle Jules Ferry de l’ENS. Quelle victoire pour Stéphane Hessel et pour les prévenus de la campagne BDS (Boycott-désinvestissement-sanctions), mais aussi pour tous ceux qui s’engagent afin de mettre un terme à l’impunité dont bénéfice la « politique criminelle et suicidaire de l’Etat d’Israël » – dira Dominique Vidal dans son introduction.

« Certains d’entre nous appellent au boycott de tous les produits israéliens, d’autres ciblent les produits des seules colonies israéliennes, d’autres encore choisissent des formes d’action différentes. Mais nous sommes tous unis pour refuser catégoriquement que les militants de la campagne internationale “boycott, désinvestissement, sanctions” (BDS) soient accusés et jugés pour provocation publique à la discrimination alors qu’au contraire, ils combattent contre toute forme de discrimination, pour le droit des peuples, de tous les peuples, à l’auto-détermination, pour l’application à tous les Etats du droit international et des sanctions prévues lorsqu’ils les bafouent. Tous ensemble, nous exigeons à la fois au nom du droit international et des libertés le retrait immédiat des directives envoyées par la ministre de la Justice (de l’époque Mme Alliot-Marie) et son administration aux Parquets, et la relaxe de tous les innocents », affirme explicitement l’appel signé désormais par plus de 10. 000 personnes … Lire la suite sur le site de France Palestine