Ce qui s’est passé à Nag Hammadi n’était ni le résultat du viol d’une fillette musulmane par un jeune chrétien, ni d’une sédition confessionnelle entre musulmans et coptes. C’était plutôt le résultat de longues accumulations entre les Egyptiens, tous les Egyptiens, de longues années d’enseignement défectueux, de culture déformée, d’absence de justice dans la distribution des ressources de la nation, de privation politique, de manque d’appartenance et de propagation de chômage et de pauvreté. Cette atmosphère est devenue propice à l’apparition de maladies sociales qui utilisent la religion à des fins n’ayant aucune relation avec la religion. Ce qui s’est passé à Nag Hammadi n’est pas un crime qui se cache sous le couvert de la religion, nous nous trouvons plutôt face à une société où tous les critères ont dérapé, où les valeurs ont été bouleversées pour se lancer vers l’inconnu, exactement comme le train d’Al-Ayyat, le ferry Al-Salam et les impôts fonciers. Lire la suite sur le site d’Al-Ahram Hebdo