Synode: "L'Orient compliqué du catholicisme"- "Chrétiens d'Égypte : l'inconfort et le témoignage" – "Chrétiens d'Orient : le paradoxe libanais"

L’Orient compliqué du catholicisme

Les Églises catholiques d’Orient sont nombreuses et s’insèrent dans des traditions auxquelles participent aussi les Églises orthodoxes. Tentative de décryptage d’une réalité parfois complexe.

“Le synode qui a lieu ces jours-ci à Rome vient rappeler une réalité un peu oubliée dans nos contrées occidentales : toute l’Église catholique n’est pas latine. La présence médiatique de la figure papale et sa prééminence canonique ont tendance à repousser dans l’ombre les autres composantes de la grande famille.
Le pape, chef suprême de l’Église catholique (« universelle »), même s’il a renoncé en 2006 à son titre de Patriarche de l’Occident, est avant tout l’évêque de Rome, où se trouvent les tombeaux de Pierre et Paul. Les célébrations qu’il préside ou auxquelles il assiste se font généralement selon le rite latin – désormais sous ses deux versions ordinaire et extraordinaire – lequel bénéficie ainsi d’une visibilité accrue par rapport aux autres.
Pour autant, les autorités romaines accordent une réelle attention aux autres traditions catholiques. Ces autres parties de la grande Église catholique sont elles aussi appelées Églises, et leurs traditions sont très officiellement reconnues par Rome aussi bien du point de vue liturgique qu’institutionnel.
Il existe ainsi un Code de droit canonique spécifique pour les Églises orientales depuis 1990. Ces dernières sont aussi appelées « sui juris », c’est-à-dire « disposant d’un droit propre », prenant en compte certaines spécificités organisationnelles ou disciplinaires…” Lire la suite de l’article de Jérôme Anciberro sur le site de Témoignage Chrétien

Chrétiens d’Égypte : l’inconfort et le témoignage

Entretien – Jean-Jacques Pérennès, secrétaire général de l’Institut dominical d’études orientales (IDEO) et membre du réseau Chrétiens de la Méditerranée, évoque la situation des chrétiens égyptiens, qui revendiquent une identitée marquée et complexe. Lire l’interview sur le site de Témoignage Chrétien

Chrétiens d’Orient : le paradoxe libanais

Au Liban, l’oecuménisme est une réalité vécue au quotidien. “Malgré les frilosités des appareils ecclésiaux.ous les christianismes moyen-orientaux antiques et un certain nombre d’Églises occidentales sont représentés au Liban. Cela fait du Pays des Cèdres une terre qui possède l’une des plus grandes densités œcuméniques au monde. Les querelles dogmatiques – notamment christologiques – plus que millénaires, sources des plus grandes divisions entre les chrétiens durant des siècles, sont aujourd’hui dépassées. Pour autant, les relations entre les différentes Églises demeurent complexes. Trois ecclésiastiques locaux, Mansour Labaky (1), Paul Rouhana (2)  et Gabriel Hachem(3)  nous ont aidés à y voir plus clair…” Lire la suite de l’article sur le site de Témoignage Chrétien