De nombreuses personnalités continuent de dénoncer la volonté exprimée par Nabih Berry d’obtenir la formation de la commission sur l’abolition du confessionnalisme, pendant que le ministre hezbollahi Mohammad Fneich appelait à « un débat sur le système politique » en vigueur.
” La volonté exprimée par le président de la Chambre et leader du mouvement Amal, Nabih Berry, d’obtenir à brève échéance la formation de la commission nationale sur l’abolition du confessionnalisme politique continue de susciter de nouvelles réactions hostiles, plus particulièrement dans les milieux de la majorité, mais aussi au sein du courant aouniste. Ce dossier a été au centre des entretiens que nombre de personnalités ont eus hier à Bkerké avec le patriarche maronite, le cardinal Nasrallah Sfeir, lequel ne cesse de réaffirmer devant ses visiteurs qu’il faudrait d’abord abolir le confessionnalisme dans les esprits avant de l’abolir dans les textes.” Lire la suite sur le site du journal L’Orient Le Jour
L’abolition du confessionnalisme risque de réveiller les tensions, estime Pharaon. “Le ministre d’État Michel Pharaon s’est réuni hier avec le métropolite grec-orthodoxe de Beyrouth, Mgr Élias Audi. Les deux hommes ont abordé les derniers développements sur la scène locale, notamment « le dossier des nominations afin d’améliorer l’administration et de parvenir à un dialogue national », a noté M. Pharaon sur le perron de l’archevêché. « Le dialogue sérieux mène automatiquement aux réformes », a-t-il ajouté.” Lire la suite sur le site du journal L’Orient Le Jour
Une grande marche du mouvement laïc est prévue en avril prochain pour demander une déconfessionnalisatio. “Ce que la marche du 25 avril va changer ? Peut-être rien du tout ! Mais il est essentiel d’y être très nombreux pour faire entendre notre voix », explique Alexandre Paulikevitch, danseur et chorégraphe. En novembre dernier, avec quatre amis, il lance l’idée d’une « Laïque Pride » sur sa page Facebook. « Le projet est né par hasard, par révolte contre plusieurs affaires de censure religieuse contre des spectacles culturels ou des programmes scolaires. En trois jours, nous avons eu 2.000 personnes confirmées pour l’événement. » Quelques semaines plus tard, c’est le « buzz » au Liban : les Libanais laïcs sortent à nouveau du bois.” Lire la suite sur le site du journal Le Soir