Grégoire Haddad a été l’évêque grec-catholique de Beyrouth, surnommé le prêtre rouge par ceux qui n’avaient rien compris, le prêtre du peuple par ceux qui avaient tout compris. Le père Grégoire Haddad se moque bien des titres. Seules ses convictions continuent à lui donner des ailes.
Dans sa modeste chambre avec vue sur le jardin, ce jardin qui « rentre chez moi au lieu que je ne sorte chez lui », le père Grégoire, comme tout le monde l’appelle, médite avec ce mélange de sérénité et de passion qui le caractérise. « Je suis toujours en colère, avoue-t-il dans un tendre sourire, mais ma colère est sereine et sans jugement. L’acceptation de l’autre est très importante, elle fait partie de la laïcité. » Sa porte reste ouverte à ceux, nombreux, qui le sollicitent tous les jours. Mais pour les recevoir, point de baisemains ou de formules de politesse, il leur préfère la sincérité d’un regard, la franchise et la simplicité d’un dialogue. Dans le fond, le temps n’a rien changé à ses combats. Ils sont justes ralentis par le poids des ans et devenus plus pressants, sans doute plus difficiles, avec la poussée d’un fanatisme généralisé qui ébranle le monde et les idéologies passées”. Lire la suite de l’article publié dans le journal l’Orient le Jour du 15 juillet 2010. Pour connaître le journal l’Orient Le Jour