L’Algérie a garanti aux chrétiens l’exercice de leur culte en toute liberté et sérénité dans les lieux destinés à cet effet, conformément à l’ordonnance régissant l’exercice des cultes, promulguée en 2006»(1), a dit le ministre des Affaires religieuses et des Wakfs, lors d’un colloque organisé à Alger sur la liberté de culte en février 2010. Il précise qu’en Algérie, depuis 1962, «il y a 15 000 associations religieuses, dont même des organisations juives». Le proverbe dit : «Fais comme chez toi, mais n’oublie pas que tu es chez moi.» Ce proverbe peut s’appliquer à cette fameuse loi de février 2006. Quand le ministre parle de 15 000 associations religieuses, il oublie de préciser combien d’associations algériennes de cultes chrétien et judaïque sont agrémentées. Quand il dit que l’Algérie a garanti aux chrétiens l’exercice de leur culte, il oublie également de préciser que ces chrétiens sont les chrétiens étrangers mais pas les chrétiens algériens. Car, comment explique-t-il les refus d’agrément pour les chrétiens évangéliques ainsi que la diabolisation et le lynchage médiatique infligés à ces derniers ? Comment explique-t-il qu’une jeune fille qui porte dans son sac un Evangile, suite à un contrôle de police, a été accusée de prosélytisme ?” Lire la suite de cet article publié dans le journal El Watan du 28 avril 2010
Vous pouvez lire aussi l’article intitulé “Rencontre inédite organisée par le gouvernement algérien” publié sur le site “Cherchons la Paix” de Christian Rogez, membre du réseau Chrétiens de la Méditerranée