Dans son homélie de Noël, le Pape Benoît XVI qui avait visité les Lieux Saints en 2009, a recommandé de prier pour la paix entre Israël et la Palestine. Son voyage en septembre au Liban a été entrepris, comme il l’avait, avec courage, déclaré publiquement à Beyrouth, pour toutes les trois religions, chrétienne, juive, musulmane. Par contre, le gouvernement israélien ne veut plus entamer de négociations conditionnées au préalable du gel des implantations juives dans les territoires occupés, car un gouvernement de coalition, constitué grâce à la proportionnelle intégrale, ne pourrait plus être formé avec les petits partis religieux soutiens de la judaïsation forcée de Jérusalem, de la morcellisation de la Cisjordanie et de la sécession de facto du territoire de Gaza.
I –Histoire d’une substitution d’Etat
Fin du XVe siècle à 1948
En 1492, l’expulsion des juifs d’Espagne les fait se réfugier dans l’Empire Ottoman. En 1517, ils reconstituent des communautés à Jérusalem, Tibériade, Hébron et Safed. En 1860, Moses Montefiore leur fait construire un quartier hors des murs de Jérusalem. En 1882, sur 600 000 habitants, la Palestine, compte 24 000 juifs. En 1897, Theodor Herzl, journaliste hongrois fonde le sionisme politique (1897). La déclaration Balfour du 02/11/1917 sur la création en Palestine d’un « foyer national juif » va attirer de nombreux juifs d’Europe Centrale. En 1917, les troupes britanniques entrent à Jérusalem. En 1923, la Société des Nations confie à la Grande Bretagne le mandat sur la Palestine. Les affrontements entre juifs (65000 en 1921, 160 000 en 1930, 640 000 en 1948) et arabes ne cesseront plus. En 1937, la Palestine compte 85 % d’arabes et 15 % de juifs. Après la cessation du Mandat britannique, la résolution 181 des Nations Unies du 29/11/1947 prévoit le partage du territoire mandataire entre un Etat juif (55 %) et arabe (44 %). La première guerre arabo-israélienne, commencée dès la proclamation de l’indépendance d’Israël le 14 mai 1948, permet à Israël d’occuper 77 % du territoire de la Palestine ainsi que Jérusalem Ouest.
1948-1967
En 1950 Israël choisit Jérusalem-Ouest comme capitale et la Knesset (Parlement) vote la Loi du Retour « Tout juif a le droit d’immigrer en Palestine ». La Palestine est partagée entre Israël (77 %), la Transjordanie (21 %) et l’Egypte (2 %). De 1958 à 1966 la présence des Casques Bleus sur la frontière israélo-égyptienne gèle d’autres opérations militaires. En 1964, la Ligue Arabe soutient la création de l’Organisation de Libération de la Palestine (OLP) qui élabore la Charte nationale palestinienne où l’article 19 est ainsi libellé : « La partition de la Palestine en 1947 et l’établissement d’Israël sont nuls et non avenus ».
1967-2000
Du 5 au 10 juin 1967, éclate la « Guerre des 6 jours ». L’armée israélienne occupe la Cisjordanie, Jérusalem Est, Gaza, le Sinaï égyptien et le Golan syrien. Israël refusera la résolution 242 du Conseil de Sécurité du 22 novembre recommandant « le retrait des forces israéliennes des territoires occupés et la reconnaissance de la souveraineté de l’intégrité territoriale et de l’indépendance politique de chaque Etat de la région ». Le 03/02/1969, Yasser Arafat est élu président de l’OLP. En septembre 1970, le roi Hussein expulse après de violents combats l’OLP de Jordanie, dont les combattants se réfugient au Liban, qu’ils vont contribuer à déstabiliser.
En 1973, le Pt Sadate déclenche une 4e guerre israélo-arabe. Les égyptiens percent la ligne Barlev et s’installent à l’est du canal de Suez Les israéliens réussissent une contre-attaque et des négociations s’engagent. Les accords de Camp David (septembre 1978) conduiront à la signature d’un traité de paix égypto-israélien, sans les Palestiniens. Le 30 juillet 1980, la Knesset adopte la Loi Fondamentale proclamant « Jérusalem réunifiée capitale d’Israël ». Les palestiniens d’Israël entreprennent la première « intifada ». En 1987, le prêtre palestinien Michel Sabbah, est nommé patriarche latin de Jérusalem par Jean Paul II, et les Israéliens lui mèneront la vie dure. Le 15/11/1988, l’OLP, à Alger, proclame l’Etat de Palestine selon le partage de 1947 et accepte avec les résolutions 242 et 338 de reconnaître l’Etat d’Israël. Le 3 mai 1989, en visite officielle à Paris, Yasser Arafat déclare caduque la Charte de l’OLP. En 1990, Israël accueille l’arrivée massive de juifs de Russie. Le gouvernement Shamir renforce la colonisation en Cisjordanie.
Après de longues négociations secrètes à Oslo, Israël et l’OLP signent à Washington des accords de reconnaissance mutuelle et d’autonomie sur les Territoires Occupés, placés sous une Autorité palestinienne. Le 01/07/1994, Yasser Arafat forme à Gaza un gouvernement autonome. Le 04/11/1995, Yitzhak Rabbin est assassiné par un radical religieux juif. En mai 1996, le Likoud remporte les élections et Benjamin Netanyahou devient Premier ministre. Aussitôt l’extension des colonies juives dans les Territoires occupés est décidée, déclenchant une vague de manifestations des Palestiniens, durement réprimées En septembre 1998, un accord américano-israélo-palestinien à Wye Plantation, jamais appliqué, prévoyait un nouveau redéploiement de l’armée israélienne en Cisjordanie et la restitution de 13 % de territoires à l’Autorité palestinienne. Le 29/09/2000, Ehoud Barak étant premier ministre travailliste, Ariel Sharon, leader de l’opposition, dans un geste de provocation, se rend sur l’esplanade des mosquées, accompagné d’un grand nombre de policiers. Ce qui déclenche une crise violente qui va entraîner une 2e intifada plus sanglante.
2000-2012
Le 6 novembre 2004, Yasser Arafat hospitalisé en France après une tentative d’empoisonnement, meurt ; Mahmoud Abbas lui succède le 09/01/2005. Un an plus tard, les élections législatives palestiniennes sont gagnées par le Hamas qui se rend indépendant à Gaza. Le 12 juillet 2006, l’armée israélienne poursuit le Hezbollah au Liban. Les 34 jours de guerre firent 1 166 morts et 3 400 blessés libanais et le déplacement d’un million de personnes ; mais le Tsahal, mis en échec, devait se retirer du Liban. Du 27 décembre 2008 au 18 janvier 2009, le Tsahal entra dans la bande de Gaza tuant 1 400 palestiniens mais ne mit pas fin à la résistance du Hamas. Durant cette période, 200 colonies sont créées à Jérusalem (200 000 colons) et en Cisjordanie (300 000 colons) , parallèlement à la construction d’un mur de 7OO km à partir de 2002, isolant les « bantoustans » palestiniens. Lorsque la Palestine accède, le 29 novembre 2012, au statut d’Etat observateur aux Nations Unies, Israël décide la construction de 3000 nouveaux logements destinés aux colons israéliens.
II – Politique israélienne de dépalestinisation
Occupation sécuritaire
En fin 2012, la Cisjordanie réduite à 5655 km2, dont les colons israéliens occupent 45%, a une population de 2,75 millions d’habitants (20% de chômeurs), dont 60 000 sont chrétiens et Gaza (365km2) est peuplée de 1,54 million d’habitants ( 50% de chômeurs) dont 3000 sont chrétiens.
La distribution de l’eau révèle la spoliation : un Palestinien consomme 70 litres d’eau par jour et un Israélien 6 fois plus. Les interdictions de déplacement ont été accrues avec l’érection du Mur de séparation 250 000 Palestiniens déplacés en Israël n’ont pas le droit de retourner dans leurs villes ou villages. Les attentes des Palestiniens devant les « check-points » pour se rendre à leur travail, se faire soigner, accoucher, sont interminables. Moins de 0,5 % du budget israélien est consacré aux non-juifs qui représentent 20 % de la population, déjà confrontés à un taux de chômage élevé. Par contre, l’Etat israélien et ses citoyens juifs bénéficient des rentrées du tourisme religieux (3 millions annuels de visiteurs) en imposant l’hébergement, le transport et la restauration dans des structures juives.
De plus en plus nombreuses, les routes réservées aux israéliens quadrillent le pays. On ne peut les franchir qu’en certains points sans considération pour les Palestiniens si leur champ se trouve de l’autre côté de l’asphalte. Ce qui prend quelques minutes pour se rendre de la banlieue de Jérusalem au centre-ville pour un israélien exige d’un palestinien 4 heures de contournement A Jérusalem, l’action méthodique de limitation du nombre de Palestiniens prend différentes formes ; les Autorités utilisent un décret du Mandat britannique les autorisant à pénétrer dans les demeures et à interner indéfiniment les citoyens ; les ordres d’expulsion, d’expropriation des terrains, de démolition des immeubles à l’encontre des Palestiniens permettent l’implantation progressive des colons. Des vestiges chrétiens comme les Couvents Saint Etienne ou Saint Georges ont été ensevelis sous de nouvelles routes Les noms arabes des quartiers et des rues sont remplacés par des noms hébreux pour effacer toute trace d’une autre culture. Dans le Néguev, le Plan de Développement prévoit l’expulsion des 140 000 bédouins sédentarisés et souvent agriculteurs, qui vivent dans 45 villages dépourvus de toutes les infrastructures (eau, électricité, voierie, écoles). Ces palestiniens seront déportés pour installer des colonies juives. Une exposition actuelle à Paris, organisée par la mairie du XIXe sur ce thème a été déplacée dans une salle en retrait à la demande de militants sionistes qui la considéraient comme « de nature à inciter à la haine d’Israël qui pousse à l’acte anti-juif » (sic)
Quant à la situation des prisonniers palestiniens détenus en Israël, elle a fait l’objet d’une enquête effectuée en 2008 et d’une résolution du Parlement Européen qui déplore que depuis 1967, 700 000 Palestiniens aient été emprisonnés. Actuellement sur 11 000 prisonniers, 376 sont des enfants et 44 des membres du Conseil législatif palestinien. Le rapport souligne que « les prisonniers sont soumis à des traitements humiliants et dégradants, la nourriture mauvaise et les locaux surpeuplés ».
Colonisation programmée
Depuis 1947, Israël a refusé d’appliquer 19 résolutions onusiennes adoptées par l’Assemblée générale ou le Conseil de Sécurité, tandis que Washington a opposé son veto 39 fois en faveur de Tel-Aviv.
La Palestine est devenue une peau de chagrin. De 48 % de la superficie de la Palestine mandataire selon la Résolution 181 du 29/11/1947, à 22 % le 15 mai 1948, les territoires palestiniens se sont réduits à 13 % en 2009. Ces bantoustans palestiniens sont formés de fragments épars dans Jérusalem et sa banlieue, étroitement surveillés. Plus de 300 000 colons vivent actuellement en Cisjordanie occupée, et les projets de nouvelles installations, malgré les protestations des Etats-Unis, de l’Union européenne et de la Russie, couvriront à terme l’ensemble des Territoires Occupés.
Les contraintes ont été multipliées par l’érection de la « clôture de sécurité » autour des territoires occupés, depuis la fin de 2003. Ce « mur de l’apartheid » pour les palestiniens se dresse entre les maisons des agriculteurs et leurs champs, les élèves et leurs écoles, les médecins et les hôpitaux et les patients ; il a été conçu pour provoquer l’émigration définitive des Palestiniens. C’est pourquoi l’Assemblée générale de l’ONU avait saisi le 8 décembre 2003, la Cour Internationale de Justice qui s’est prononcée sur l’illégalité de ce mur et son caractère nuisible à la paix. Mais les gouvernements israéliens successifs ont continué les travaux qu’ils mèneront jusqu’au bout, vingt ans après la démolition du mur de Berlin.
III – Instrumentalisation religieuse
Palestine
La guerre des leaders fait rage entre Mahmoud Abbas, réélu en août 2009 à la tête du Comité Central du Fatah et Ismaël Haniyeh, leader du Hamas à Gaza, qui s’est caractérisé en imposant une éthique islamiste sunnite, et dont l’Iran subventionne les salaires des 20 000 fonctionnaires du territoire. Les miliciens du Hamas avaient violemment expulsé les membres du Fatah, dont cent ont été tués, pour prendre le contrôle de la bande de Gaza en juin 2007. Quant aux partisans du Hamas en Cisjordanie palestinienne, ils ont été arrêtés et parfois exécutés. Le projet israélien de susciter une force palestinienne qui déstabiliserait le gouvernement d’Arafat a été mené de main de maître. D’où la tendance des frères ennemis à prétendre passer pour plus musulman que l’autre..
Maintenant, l’entité palestinienne est écartelée en trois miniterritoires sans continuité terrestre : les petits bantoustans de Cisjordanie, Jérusalem Est et Gaza. Le Président Abbas appelle en vain les dirigeants arabes à une position ferme et unifiée envers Israël. L’Arabie Saoudite et le Qatar exigent en contrepartie de leurs investissements l’application version wahabite de la charia. En fait, la plupart des Etats arabes, ont reconnu discrètement le fait accompli de l’hégémonie d’Israël entraînant la palestinisation institutionnelle de la Jordanie qui deviendrait l’Etat de Palestine. Ce qui serait acceptable aux faucons israéliens les laissant s’emparer de l’ensemble de « la terre d’Israël ».
Israël
Les responsables actuels de l’Etat d’Israël sont passés du concept de sionisme laïque à celui d’un sionisme confessionnel. Les fondateurs des kibboutz étaient pour la plupart agnostiques, et se recommandaient d’une laïcité égalitaire.. Les créateurs d’Israël étaient ashkénazes : David Ben Gourion , Golda Meïr, Levy Eshkol, Zeev Jabotinsky, Menahem Begin. Du fait de l’indépendance gagnée par la lutte armée contre les voisins arabes, les juifs sépharades du Machreq d’abord (Irak, Yémen), puis du Maghreb (Maroc surtout) émigrèrent en Israël. D’abord méprisés socialement, ils prirent part peu à peu part à la conduite des affaires du pays. Or, si les ashkénazes adhéraient au Parti Travailliste au pouvoir de 1948 à 1977, les sépharades soutinrent le Likoud au moment où l’évolution démographique inclinait en leur faveur ; on assista alors à une droitisation de l’électorat israélien qui allait s’accompagner d’une rejudéisation des cadres politiques nationaux. En effet, la droite sioniste sacralise la « Terre d’Israël », « Eretz Israël » ; la Bible devint l’acte notarié de la propriété du sol, de même que le rapport au passé mythique : les combattants pour l’indépendance en 1948 devenant les descendants directs des héros du siège de Jérusalem en 70 ! On escamota la diaspora pour faire d’Israël un Etat sioniste permanent.
D’ailleurs, le système électoral de proportionnelle ne permet plus aux deux partis, Likoud et Travailliste, d’obtenir une majorité. Les élections du 10/02/2009 attribuèrent les 120 sièges parlementaires à 12 formations. Le Likoud (27 sièges) constitua une majorité hétéroclite avec 5 partis ultrareligieux ou ultranationalistes qui lui apportèrent 42 voix supplémentaires. Le nombre de députés religieux atteint 38, presque le tiers du Parlement ! Dans la rue, les affrontements sont constants entre colons, ultraorthodoxes et policiers. Ainsi le parlement et l’opinion publique sont dominés par l’instrumentalisation d’un judaïsme radical auquel le Gouvernement actuel doit son existence On ne voit pas bien, dans ces conditions, comment renouer des négociations apaisées avec les Palestiniens.
Situation des Chrétiens palestiniens
En 1840, les communautés chrétiennes représentaient 25% de la population évaluée à 13000 habitants ; ils étaient 25000 (17%) en 1848 ; en fin 2012, 180 000 fidèles (2%). A Jérusalem, les vexations infligées aux religieux chrétiens et le non renouvellement des visas aux religieux étrangers s’ajoutent aux occupations par des colons des couvents et immeubles appartenant aux orthodoxes entre autres. Un diplomate israélien en poste à Paris déclarait devant les stagiaires du CHEAM le 27 novembre 1996 que les chrétiens de Jérusalem n’étaient plus que « des gardiens de musées » Le gouvernement israélien aura évoqué une loi ottomane de 1875 pour justifier son opposition à l’élection d’un nouveau patriarche grec-orthodoxe qui n’était pas son candidat. Plusieurs vestiges chrétiens comme les monastères Saint Etienne ou Saint Georges ont été ensevelis pour construire de nouvelles routes. Des colons ont investi des hospices et des couvents orthodoxes dans la vielle ville, encouragés par la Municipalité. En dix ans 80% des chrétiens ont choisi l’exil.
Les chrétiens palestiniens ont participé à la lutte contre l’occupant ; parmi les leaders de la résistance, Kamal Nasser fut assassiné en 1973, Georges Habbache , leader du FPLP et son adjoint Wadi Haddad aussi bien que Naïf Hawatmeh jouèrent un grand rôle comme Mgr Capucci ; Ibrahim Souss représenta longtemps l’OLP à Paris. Arafat se maria à l’orthodoxe Soha Tawil et ne manqua pas d’assister aux messes de Noël catholique puis orthodoxe comme son successeur. En Cisjordanie, comme à Jérusalem et à Gaza, les meilleurs établissements scolaires sont tenus par les religieux catholiques qui accueillent les enfants des cadres politiques musulmans. Néanmoins, des militants salafistes brisent les croix des tombes à Bethlehem, saccagent l’église à Taybeh, et même assassinent un pasteur protestant Rami Ayyad à Gaza (en 2007). Un de leurs slogans « On s’occupe d’abord des gens du samedi (juifs) ensuite de ceux du dimanche (chrétiens) » constitue une menace pérenne. Mgr Sabbah rappelait souvent que « l’avenir des chrétiens au Moyen-Orient dépendait de la volonté des musulmans ».
* * *
Pour l’instant, tout est bloqué et ce qu’on retient de la politique israélienne, c’est le seul projet sioniste de peuplement par des juifs uniquement de toute la Palestine, donc l’exode total des palestiniens chrétiens et musulmans, les jeunes en particulier. Israël ne veut pas faire la paix qui l’obligerait à rendre des territoires déjà annexés. Les Etats-Unis soutiennent économiquement, militairement Tel Aviv et défendent devant le monde entier tous les excès israéliens. Quant au Quartette pour le Proche-Orient, présidé par Tony Blair, composé de la Russie, de l’Union européenne, des Nations Unies et des Etats-Unis, il a échoué à relancer le processus de paix.
La fin de la guerre civile en Syrie risque d’entraîner la fuite des 200 000 résidants palestiniens au Liban car les uns ont choisi le camp d’Assad, les autres la révolte Quant au seul Etat monoconfessionnel de la région, il peut s’imposer provisoirement, mais la démographie ne lui permettra pas de jouer longtemps les prolongations.
CHRISTIAN LOCHON
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Source : article paru dans le dernier bulletin de l’Oeuvre d’Orient.