Nous relayons l’appel des organisations de la plate-forme des ONG françaises pour la Palestine contre le commerce avec les colonies israéliennes implantées dans les Territoires palestiniens occupés..
C’est dimanche 20 février qu’a démarré le lancement de la pétition européenne pour mettre fin au commerce entre l’Europe et les colonies israéliennes.
Les pays engagés dans cette campagne doivent récolter 1 million de signatures.
En France, les organisations de la Plate-forme des ONG françaises pour la Palestine (dont Chrétiens de la Méditerranée est membre) et des organisations non membres de la Plate-forme (voir la liste sur le site de la Plateforme) appellent les citoyens français à signer cette pétition afin que le droit international soit respecté et que l’Europe n’acceptent plus le commerce avec les colonies illégales.
Le texte de pétition suivant est le texte de l’initiative citoyenne européenne accepté par la Commission européenne. Soutenir ce texte spécifique ouvrira donc la voie à l’arrêt du commerce avec les colonies illégales.
Assurer la conformité de la politique commerciale commune avec les traités de l’Union européenne ainsi que le respect du droit international
Nous demandons une réglementation des transactions commerciales avec les entités de l’occupant établies ou exerçant leurs activités dans les territoires occupés, dans le but d’empêcher les produits qui en sont originaires d’entrer sur le marché de l’UE. La Commission, en sa qualité de gardienne des traités, doit veiller à la cohérence de la politique de l’Union et au respect des droits fondamentaux et du droit international dans tous les domaines du droit de l’Union, y compris la politique commerciale commune. Elle doit proposer des actes juridiques fondés sur la politique commerciale commune visant à empêcher les entités juridiques de l’Union tant d’importer des produits originaires de colonies illégales dans des territoires occupés que d’exporter des produits vers ces territoires, afin de préserver l’intégrité du marché intérieur et de ne pas aider ou contribuer au maintien de telles situations illégales. Par cette initiative, la Commission est donc invitée à présenter une proposition d’acte juridique dans le cadre de la politique commerciale commune qui est de nature générale et ne vise pas un pays ou territoire particulier.