Le journal Le Monde a diffusé entre les 14 et 18 février dernier un reportage consacré à la situation actuelle en syrie vue au plus près du terrain par le photographe Mani et l’écrivain Jonathan Littell.
Dans l’éditorial du 18 février intitulé “En Syrie, les débuts d’une guerre régionale ?”, on lit :
Difficile de ne pas dresser ce sinistre constat : en Syrie, le scénario du pire s’installe – peut-être pour
longtemps.
Ce n’est pas seulement l’accumulation des atrocités que vit une population insurgée à la merci d’un
régime de tueurs en série. Le photographe Mani et l’écrivain Jonathan Littell terminent aujourd’hui
dans nos colonnes le récit de ce qu’ils ont vu et vécu à Homs. Dans la troisième ville du pays, assiégée
depuis plusieurs semaines, la tragédie est quotidienne : les tirs aveugles des chars postés à la
périphérie ; ceux des snipers, qui tuent pour terroriser ; les enlèvements, la torture, les soins qui
manquent ; les blessés par balles entassés dans des hôpitaux de fortune.
Bref, le cortège des malheurs d’une guerre faite à une population civile démunie. Mais celui aussi des
actes de courage quotidiens d’un peuple qui refuse de se soumettre.
Cependant, ce face-à-face est de moins en moins un affrontement syro-syrien. Le conflit
s’internationalise, de la pire façon qui soit. Issu de la minorité alaouite – une secte dissidente de l’islam
chiite -, le régime reçoit le soutien actif de l’Iran. Il a aussi l’appui de l’autre allié de Téhéran dans la
région, le Hezbollah libanais, une formation chiite extrémiste et l’une des composantes du
gouvernement de Beyrouth…
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