
Comment réagissez-vous à l’attaque de la flottille humanitaire ?
Manuel Musallam. Ce qui s’est passé est un crime. À Gaza, les besoins humanitaires sont énormes et tout ce qu’apportaient ces bateaux était nécessaire. C’était aussi un message de paix, de justice et de solidarité qui était lancé aux habitants. Pendant la guerre contre Gaza, la communauté internationale a gardé le silence, s’est tue devant ce crime contre l’humanité. Aujourd’hui, c’est une nouvelle occasion pour dire à Israël qu’il faut arrêter ce blocus, cette guerre, permettre la création d’un État palestinien dans les frontières de 1967, se retirer des colonies, de Jérusalem-Est et détruire ce mur. Le monde, et en premier lieu l’ONU et le Conseil de sécurité, doit prendre des décisions et les faire respecter. Il n’est pas nécessaire de détruire le peuple palestinien pour que l’État israélien vive.” Lire la suite de l’article sur le site du journal l’Humanité