Chronique de Bernard Flichy en mission EAPPI – oct 2010 – 1ere tribune

Ce matin nous sommes arrivés à 6 h au check point de Zeitoun, qui, comme son nom arabe l’indique, est au pied du mont des Oliviers, côté Est. Nous étions un peu en retard à cause de notre taxi. En approchant, l’on entendait la rumeur et les cris de la foule se disputant pour essayer de passer en premier. La foule  a fini par se discipliner et nous avons commencé à compter les hommes (les plus nombreux), les femmes et les enfants allant en classe :  500 personnes à l’heure mais à la fin, pour les 50 derniers, dont nous faisions partie, il nous a fallu 1h10 pour passer. La soldate était criarde obligeait les femmes à successivement écarter les bras puis à les lever et parfois à lever le bas de leur tee shirt. Nous avons attendu un temps interminable car une très vielle femme avec sa petite fille ne comprenait pas ce que la soldate lui criait dans les oreilles à travers une vitre blindée. Un homme d’une soixantaine d’année qui n’avait sans doute pas les bons papiers a disparu dans une pièce séparée. Nous ne l’avons pas revu et avons signalé ce fait à une association israélienne. Lire la suite de la chronique et Toutes les chroniques.