Les derniers événements en Haute-Egypte ont suscité une prise de conscience et une mise en garde au niveau officiel. Les associations de la société civile voient les choses en profondeur et exigent notamment une réforme au niveau de l’enseignement et des médias ainsi que du discours religieux. “Aya, 21 ans, étudiante et membre d’une ONG opérant dans le domaine des droits de l’homme, sous le choc de l’attentat qui a eu lieu la veille du Noël copte, le 6 janvier à Nag Hammadi, où six coptes et un musulman qui les accompagnait ont été tués, a voulu faire un geste en allant présenter ses condoléances aux familles des victimes chrétiennes. Un grand non : telle a été la réaction de ses parents. Pourquoi ? Parce qu’ils ne sont pas musulmans, un point c’est tout. Une culture qui règne à différents niveaux et basée sur le refus de l’autre.” Lire la suite de l’article de Ahmed Loutfi et Chérine Abdel-Azim sur le site Al-Ahram Hebdo