Urgent : écrire au président Macron pour sauver Ziad Medoukh.

Laurent Baudoin, des amis de Sabeel France, nous transmet cette alerte et appelle à la mobilisation la plus large possible.

Ziad Medoukh est en danger !

Israël veut expulser le million d’habitants de Gaza pour conquérir la ville. Ziad et sa famille risquent de se retrouver très bientôt sans abri ni protection, voire de mourir sous les balles israéliennes.

Ziad a pourtant été déclaré éligible au Programme national d’Accueil en Urgence des Scientifiques et artistes en Exil (PAUSE), mis en place par le ministère français de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, le Collège de France, l’Institut du monde arabe et d’autres organismes officiels. Ce programme offre aux lauréats et à leur famille un accueil d’une année renouvelable en France, pour travailler dans leur domaine au sein de résidences artistiques ou d’universités (c’est le cas de Ziad).

Or, pour des raisons encore obscures, le gouvernement français a bloqué le départ du dernier contingent de 26 lauréats gazaouis, dont Ziad fait partie. Ce faisant, au vu du génocide en cours et de l’imminence d’une invasion totale de la bande de Gaza, si ces lauréats ne sont pas très vite évacués, leur vie est en danger.

Seul le président de la République, garant du programme PAUSE, peut débloquer la situation.

C’est pourquoi des personnes proches de Ziad – Hubert Rollinde, ingénieur à la retraite, et Marguerite Rollinde, universitaire à la retraite, membres du Comité Palestine de Saint-Denis et recommandés par notre ami le Dr Christophe Denantes de Saint-Merry Hors les murs – ont rédigé une lettre ouverte qu’ils nous demandent d’envoyer rapidement au président Macron et de diffuser largement.

MERCI DONC DE BIEN VOULOIR :

1) Envoyer la lettre (ci-dessous) au président Macron à l’adresse électronique suivante :
https://www.elysee.fr/ecrire-au-president-de-la-republique/

2) Diffuser cette lettre massivement et le plus vite possible à vos correspondants et dans vos réseaux sociauxafin qu’elle soit reçue en nombre par le président de la République. C’est le nombre et l’insistance qui font généralement bouger les dirigeants politiques.

-o-

Lettre ouverte à M. Emmanuel Macron,
Président de la République

Monsieur le Président de la République,

Chaque jour compte ; il faut agir avant qu’il ne soit trop tard et il en est de la responsabilité du gouvernement français.

26 chercheurs et artistes gazaouis, lauréats du Programme national d’Accueil en Urgence des Scientifiques et artistes en Exil (PAUSE), sont encore bloqués à Gaza et ceci depuis plusieurs mois, bien qu’ils aient été invités en France avec leurs familles. Ils attendent leur évacuation vers la France dans un contexte dramatique de famine. Ils sont, eux et leurs familles, en danger de mort permanent. L’ONU affirme dans un communiqué récent que “le pire scénario de famine est en cours dans la bande de Gaza“.

Monsieur le Président, vous aviez insisté, lors de votre discours à la Sorbonne le 5 mai dernier, sur l’urgence d’accueillir ces personnes “au nom de cet universalisme scientifique, jumeau de l’universalisme européen” ; vous aviez renouvelé cette affirmation le 5 mai à l’Institut du monde arabe. Or il en va de la vie de personnes œuvrant pour la paix.

Les dossiers de ces 26 lauréats du programme PAUSE ont été examinés dans le détail et validés par les ministères concernés, les universités [sont] prêtes à les accueillir [ainsi que] le programme PAUSE du Collège de France. Il serait temps que la France respecte ses engagements à leur égard et procède enfin à leur évacuation.

La France a été capable d’accueillir récemment des universitaires américains dont les recherches étaient menacées ; il en a été de même pour l’accueil légitime de réfugiés ukrainiens. Tout doit être mis en œuvre par les autorités françaises pour que ces engagements vis-à-vis des Gazaouis soient tenus au plus vite.

Il est urgent, Monsieur le Président, d’exiger d’Israël la sortie de Gaza des lauréats et de leurs familles sous peine de l’application de sanctions, et de les évacuer au plus vite vers la France.

Il en va de votre crédibilité et l’Histoire en jugera. Les mots ne valent rien s’ils ne sont pas accompagnés d’actions. Suspendre, depuis le 1er août, les évacuations des Gazaouis, c’est prendre la responsabilité de leur mort. Ne rien faire, c’est être complice.

Veuillez agréer, Monsieur le Président de la République, l’expression de ma respectueuse considération.

Signature :

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