Chronique de Bernard Flichy en mission EAPPI – Check point de Qalandyia

Hisham, 50 ans, m’interpelle pendant qu’il fait la queue pour entrer dans le check point : « Tous les rapports que vous pouvez faire ne changeront rien à notre sort. Si les Juifs étaient à notre place, le monde entier viendrait à leur secours ». Hisham met 4 h le matin pour aller travailler, et 3 h le soir pour revenir, alors que, sans le check point, il mettrait 20 minutes aller et retour.

Abdallah, 22 ans, travaille dans un atelier de découpe de poulets israélien construit juste à côté du check point. Il gagne 20 shekels de l’heure (4€) : « Je gagnerais plus si je n’avais pas la carte d’identité verte » (celle des Territoires Occupés par Israël). Il travaille, dit-il, 12 h par jour, rentre vers 22 h, et se lève à 5 h.

Ce sont quelques-unes des rencontres faites à ce check point ce matin. Nous y sommes arrivés à 5 h et sommes repartis vers 8 h 30. Lire la suite de la chronique et Toutes les chroniques.