Message de Noël du pape François.

Prononcé lors de la bénédiction Urbi et orbi du 25 décembre, depuis l’intérieur du palais apostolique et non sur la Place Saint-Pierre en raison de l’épidémie, ce message a invité de manière instante à la rencontre de l’autre en tant qu’il est différent de moi, par la famille, l’ethnie, la religion. Il souligne :

“Grâce à cet Enfant, nous pouvons tous nous appeler, et être réellement, frères. De tous les continents, de n’importe quelle langue et culture, avec nos identités et diversités, nous sommes tous frères et sœurs.”

Face à l’épidémie il fait cette exhortation :

“Je demande à tous, aux responsables des États, des entreprises, aux organismes internationaux, de promouvoir la coopération et non la concurrence, et de chercher une solution pour tous : des vaccins pour tous, spécialement pour les plus vulnérables et les plus nécessiteux de toutes les régions de la planète.” (…)

“Face à un défi qui ne connait pas de frontières, on ne peut pas ériger de barrières. Nous sommes tous dans le même bateau. Toute personne m’est un frère. Je vois en chacun le reflet du visage de Dieu et je découvre le Seigneur qui demande mon aide en tous ceux qui souffrent.”

Et il a passé en revue les parties du monde où la paix est la plus nécessaire, citant en particulier “tout le Moyen Orient” et spécialement Israël et la Palestine.

“Que l’Enfant de Bethléem donne la fraternité à la terre qui l’a vu naître. Qu’Israéliens et Palestiniens puissent retrouver la confiance réciproque pour chercher une paix juste et durable à travers un dialogue direct capable de vaincre la violence et de dépasser les ressentiments endémiques afin de témoigner au monde de la beauté de la fraternité.”

Texte complet en français ici sur le site du Vatican.

Une analyse en est faite dans le journal “La Croix” du 25 décembre 2020 par Loup Besmond de Senneville.

Image vatican.va

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