« Ferme appui » de Washington à la mission onusienne de Salamé en Libye – OLJ

« Ferme appui » de Washington à la mission onusienne de Salamé en Libye
De la correspondante aux Nations unies, Sylviane ZEHIL | OLJ
02/08/2017

La représentante des États-Unis auprès de l’ONU, Nikki Haley, a rencontré lundi à New York le représentant spécial du secrétaire général de l’ONU pour la Mission d’appui des Nations unies en Libye (Unsmil), Ghassan Salamé, indique un communiqué émanant de la mission des États-Unis auprès de l’ONU.

Mme Haley a « félicité » le nouvel envoyé spécial de l’ONU pour sa nomination et a exprimé le « ferme appui » de l’administration américaine « à son travail visant à redynamiser le processus politique en Libye ». Les deux responsables ont « reconnu l’importance » pour l’Unsmil de retourner à Tripoli. La représentante américaine a indiqué qu’elle attendait avec impatience de travailler en étroite collaboration avec lui pour progresser sur une solution au conflit en Libye dans l’intérêt du peuple libyen.
Rappelons que l’ancien ministre libanais Ghassan Salamé, qui a remplacé l’Allemand Matin Kobler, est le sixième envoyé spécial de l’ONU en Libye à s’atteler à cette tâche dont la candidature a été validée par le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, et approuvée par le Conseil de sécurité de l’ONU. Il est aussi proche de l’ancien représentant spécial de l’ONU pour la Libye, l’ex-ministre Tarek Mitri, qui a dirigé la Mission d’appui des Nations unies en Libye (Manul) jusqu’en septembre 2014.

Ghassan Salamé s’est impliqué en Birmanie, en tant qu’émissaire de Kofi Annan, ancien secrétaire général des Nations unies, pour essayer de mettre un terme aux persécutions visant la minorité musulmane rohingya.
La mission que doit mener M. Salamé est délicate. Il devra s’atteler à renouer le dialogue entre les différents belligérants et réaffirmer la pertinence des Nations unies dans le processus de paix dans le pays. La semaine dernière, les deux principaux rivaux libyens, le civil Fayez al-Sarraj et le militaire Khalifa Haftar, se sont engagés en France à œuvrer conjointement pour sortir leur pays du chaos, appelant à un cessez-le-feu et à l’organisation rapide d’élections.